La perspective 3D est sans conteste l’outil incontournable pour présenter vos projets architecturaux au plus proche de la réalité. Pour construire une perspective 3D réussie plusieurs étapes sont nécessaires, dont nous vous dévoilons aujourd’hui le processus d’une durée moyenne de 3 jours. Nous avons choisi le projet Mainstream (Caisse d’Epargne Rhône Alpes / AIA Architectes / SOGELYM – DIXENCE) réalisé en 2019 pour illustrer cet article.
| Récolter les informations utiles sur le projet architectural
La première étape de la création d’une perspective 3D (et pas des moindres !) cherche à comprendre le projet architectural et ses enjeux. Quelles sont les attentes de l’architecte ? Quel est le rendu recherché ? Au-delà des échanges entre l’architecte et le chef de projets, plusieurs éléments peuvent contribuer à perfectionner le brief : présentation du projet, des plans, un descriptif détaillé, des croquis, des indices visuels ou moodboard… Tous ces éléments permettent de convenir conjointement de la direction artistique du rendu 3D de votre projet.
| Modéliser, cadrer & éclairer la perspective 3D
Une fois le brief de nos équipes réalisé, la modélisation commence sur le logiciel 3ds Max. Sur la base des éléments 2D fournis (croquis, plans, coupes, élévations…), nous nous chargeons de construire en 3D votre projet. Tout est respecté dans le moindre détail au millimètre près. Si un modèle 3D existe déjà, nous le préparons pour l’étape de rendu en le mettant en conformité.
La phase de cadrage permet de composer l’image pour souligner le projet et valoriser ses qualités. Nos chefs de projets vous proposent une série de cadrages pour correspondre au mieux à vos enjeux de communication.
La lumière (naturelle ou artificielle) participe au rythme et à la dynamique de l’image en révélant un ou plusieurs éléments d’architecture significatifs.
| Texturer la perspective 3D
Une fois le cadrage validé, les graphistes enrichissent cette image 3D grâce à quelques ingrédients pour représenter le plus fidèlement possible la matérialité du projet. Chaque texture est déterminée par de nombreux facteurs : couleur ambiante, diffuse et spéculaire, transparence… Nos graphistes suivent la direction artistique définie au préalable.
| Composer graphiquement pour raconter une histoire
La composition graphique de l’image 3D se fait notamment par l’ajout de props (objets, personnages, véhicules, végétation…) qui aident à planter le décor. Tous ces éléments doivent servir le projet architectural, sans prendre le dessus sur la lecture de la perspective 3D. Pour autant, nous ne sous-estimons par leur importance : ce sont eux qui vont rendre l’image crédible et réaliste à travers la narration. À la manière d’un peintre ou d’un photographe, toute la subtilité est d’arriver à capter et retranscrire un instant, un moment précis et l’émotion qui s’en libère.
| Ajuster la perspective 3D
L’étape de post-production consiste à améliorer l’image brute de base, rendue depuis le logiciel 3D. La lumière, les ombres, les saturations, les niveaux ou la colorimétrie sont retouchés. Cela permet une plus grande flexibilité pour ajuster les matériaux ou le ciel par exemple, pour plus de réalisme. Comme dirait Greg, chef de projets :
« La postproduction rend la perspective plus sexy !”.
Durant tout ce processus, le chef de projets vous accompagne et vous conseille pour composer au mieux entre les détails de l’architecture singulière de votre projet et l’animation des espaces qu’elle fabrique, pour un rendu 3D hyperréaliste !
